jeudi 7 juin 2007

André est couché sur un tapis de fausse fourrure.
Ses pieds le supplient de les joindre... Ils voudraient être paume contre paume, comme pour empêcher toute chose de s'immiscer entre eux deux.
Lui les supplante et joint les mains, croise les jambes, les doigts - mais pas les orteils, non. Il noue confusément son estomac avec ses tripes, son cou avec sa langue.
André croise le fer, mais rien n'y fait.

André est tapis là, sur de la fausse fourrure.
Ecriture automatique

mercredi 6 juin 2007

Salamalecs...

... et courbettes sans chapeau, vous voilà ici et à bien y réfléchir, je ne sais jamais comment commencer.
"bonjour"
Oui mais, si l'heure du souper est dépassée, alors...
"bonsoir"

Et puis bon, je ne vais tout de même pas me présenter, comme ça, de but en blanc.
Et d'ailleurs, j'écris incognito.

Alors je vais dire quoi ?

Cet espace pour quelles raisons... Cet espace je l'espère sera autant plaisantin qu'atrabilaire. Mais à de grands espoirs je ne me risque, car bien vite l'endroit prendra l'allure de ce pour quoi je l'ai élucubré :
Un lieu d'écriture, sans carcans de contraintes et joliesses ; juste pour... apprendre à écrire, justement.
Un endroit pour ranger les mots, ceux qui traînent les soirs de veilles ou les jours d'aisance...
Un berceau où tuer le verbe avec un burin de taffetas ou une feuille de boucher biseautée.
Une zone sans dedans ni dehors, sans dessus ni dessous, comme une façade ou j'irai sans crainte faire des choses banales et déconcertantes.
Un quelque part, au cas où, n'importe quand.
Un trou peut être.
On verra bien.